Communiqué de presse: livre "Ma vie en pièces détacheés"

Publié le par Maritée

 
J'ai décidé de mettre sur mon blog le communiqué de presse des Éditions J'ai l'Espoir pour mon livre "Ma vie en pièces détachées" parce qu'il fait un bon résumé de ce que peut vivre une victime aux souvenirs retrouvés qui n'est pas crue alors qu'elle avait de nombreux symptômes de dissociation durant l'enfance, l'adolescence et même la vie adulte jusqu'à ce qu'elle commence à se souvenir. Tout le tort fait par la théorie des faux souvenirs qui a ralenti le processus de rappel et donc de guérison à cause de l'acharnement de la famille à essayer de la convaincre que c'était de faux souvenirs induits. Je le mets aussi pour des questions d'intérêt pratique car il est plus facile de référencer mon blog que de faire parvenir ce communiqué.

 

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St-Jérôme, Québec, J7Z 4H7

www.editionsjespoir.com

                                                                                                                     

 

COMMUNIQUÉ

 

Témoignage inédit sur trois phénomènes méconnus : les souvenirs d’inceste occultés, la compulsion de répétition et l’automutilation.

 

 

MA VIE EN PIÈCES DÉTACHÉES

Auteure : Maritée

Parution : 4 novembre 2009

ISBN : 978-2-9811476-0-8

342 pages – Format : 15 X 23 cm
Prix : 24,95$
CAN

 

Maritée, qui croit avoir vécu dans une famille relativement heureuse, voit peu à peu des souvenirs d’enfance remonter à la surface, des souvenirs horrifiants, qui l’obligent à faire un constat stupéfiant : elle a été victime de sévices sexuels sévères dès sa tendre enfance, et ce, par le premier homme de sa vie, celui qu’elle aimait le plus au monde.

 

Type nouveau de témoignage sur l’inceste, Ma vie en pièces détachées amène des éléments novateurs, en ce sens que l’auteure expose deux phénomènes extrêmement troublants : la dissociation et l’automutilation. Témoignage original aussi par le fait que l’emphase est mise sur des souvenirs d’inceste qui refont surface des années après les agressions, sujet encore méconnu.

 

À partir du moment où certaines réminiscences surgissent, on a le sentiment que la victime se livre à une véritable enquête sur ce qu’elle a pu cacher derrière un mur d’oubli pour arriver à survivre. Le père aux apparences et à la réputation irréprochables se positionne en sauveur alors qu’il est en fait contrôlant. Et lorsque l’auteure commence à peine à se rappeler, elle entre dans un cycle infernal : elle souffre de flashbacks intenses lui faisant implorer tout haut son père de ne pas faire « cela ». Parallèlement, elle doit faire face à l’incrédulité de son entourage faisant référence au « syndrome des faux souvenirs ». Cette thèse a donné des munitions à son agresseur pour amener toute sa famille à croire comme lui en des souvenirs implantés par ses thérapeutes et se livrer à un véritable harcèlement pour lui faire changer sa « version » des faits. A partir de ce moment, l’auteure a l’impression de nager en plein cauchemar et retrouver ses repères dans un tel contexte est loin d’aller de soi.

 

Ce récit de Maritée (pseudonyme) a été écrit par la victime elle-même. Une victime qui avait pourtant depuis toujours des souvenirs corporels intenses et éloquents, jusqu’à en venir à répéter sur elle-même des sévices profondément violents et sadiques, jouant un scénario où elle s’imaginait être à la merci d’un abuseur à cette époque anonyme, tout en ayant absolument tout oublié de l’inceste paternel vécu de l’âge de deux ans à 13 ans. Ces comportements de l’auteure qui ont commencé à l’adolescence et ont perduré jusqu’à la réminiscence des traumatismes, sont tout à fait nouveaux si on compare avec d’autres témoignages de ce genre. Il est intéressant d’associer ces comportements à la douleur psychologique qui les provoque mais aussi à la honte et au désarroi que cette compulsion de répétition sans cause apparente ont provoqué chez elle pendant de nombreuses années.

 

Le syndrome de stress post-traumatique dont a souffert la victime, associé à de multiples troubles psychosomatiques et au manque de support de l’entourage niant avec force les évènements survenus lorsque Maritée était jeune, ont eu des effets dévastateurs sur tous les plans : professionnel, amoureux, social, économique, etc. L’auteure en est même venue à maintes reprises à s’automutiler ou à vouloir en finir avec la vie tant la discordance était extrême entre ses flashbacks et cette « théorie » supportant la négation de ceux qui disaient l’avoir toujours chérie, l’exhortant sans arrêt à reprendre leur « belle vie de famille » et lui reprochant de « croire » ce que ces « étrangers » essayaient de lui mettre dans la tête.

 

Maritée ne pourra vraiment se souvenir et commencer à guérir que lorsqu’elle aura coupé tous les ponts avec sa famille dysfonctionnelle. Elle tentera aussi de faire appel au système de justice qui qualifiera sa démarche d’ « inusitée » parce qu’ayant comme point de départ des souvenirs retrouvés! Là aussi, la méconnaissance du phénomène est flagrante. Car ce dernier est beaucoup plus fréquent que l’on ne pense.


L’auteure est née au Québec. Elle est titulaire d’un Ph.D. en sciences. Elle a étudié auparavant en médecine mais a dû abandonner ses études au début de sa 4e année après avoir complété avec succès un premier stage d’externat en psychiatrie. Incapacité de continuer par blocage psychologique. Échec cuisant relié à un malaise profond et inexplicable relié à l’examen physique des patients. Plus tard, elle a aussi complété une formation de base de 750 heures donnée par une école privée de formation de psychothérapeutes. De par ses études, l’auteure a pu non seulement livrer son histoire, mais aussi l’analyser et la supporter par des ouvrages de références consultés, devenant par le fait même son propre sujet de recherche.

 

Les Éditions J’ai l’Espoir

http://editionsjespoir.com


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